Année 1959
Premières vacances
l'épreuve de la marche à pied dans Paris
On s'organise , on essaie d'améliorer le petit logement sous les toits . Mais le confort est des plus relatif : l'hiver , le toit laisse passer la neige que l'on retrouve sitôt la porte de l'appartement poussée ! L'été , en cas de forte chaleur , il fait une température si élevée que l'on est obligé de rester auprès de la fenêtre pour avoir un peu d'air !
De plus , quand il faut allumer le fourneau à bois , une épaisse fumée s'en échappe pendant des heures . Bref , il faut avoir le moral pour tenir le coup !!
Mais nous sommes d'un naturel positif et nous sommes contents de notre sort . Nous sommes satisfaits de nos emplois respectifs (André est carrossier-peintre automobiles) et nous préparons dans la joie nos premières vacances . Nous décidons de nous rendre à Paris en train pour une dizaine de jours autour du 14 juillet .
Mais après avoir fait des km à pied des jours durant dans la capitale sous une chaleur étouffante , nous rentrons plus vite que prévu , tout contents de retrouver le calme et la fraicheur environnante . Mes beaux-parents étant propriétaire d'un petit cinéma de quartier (construit avec la main-d'oeuvre familiale) nous allons tout naturellement toutes les semaines voir les films de l'époque . Nous prolongeons les soirées avec les frères et soeurs d'André assez tard dans la nuit , après des parties de rigolades sans fin .
Bref , nous sommes très satisfaits de notre sort , un rien nous rend euphoriques , mais il faut toujours être vigilants et prévoyants au sujet du budjet familial , ce que nous faisons parfaitement .
A suivre ...