années 1972 et 1973
Les maçons se remettent au travail
Après avoir à plusieurs reprises amené maman "Marthe" à Frahier , celle-ci se prend d'un intérêt soudain pour nous aider à sauver cette ruine . Elle attaque le jardin abandonné depuis longtemps aux buissons et aux broussailles . André et moi sortons tous les outils agricoles de toutes sortes remisés dans cette maison qui servait de hangar , avec de nombreux objets hétéroclites (tels que des poules crevées et momifiées , des souris , des résidus de nourriture etc ...)
Nous abattons des arbres et coupons des branches pour libérer le petit chemin qui méne à la maison depuis la route , avant quoi il fallait passer par un champ voisin pour y accéder !!
Nous voyons un jour arriver par ce chemin un grand monsieur sympathique qui nous regarde hébété . Il habite la maison juste en face de la route et ne savait même pas que cette ferme existait !
Nous nous reconnaissons en même temps avec stupeur . Le voisin s'appelle Pierrot et nous sommes souvent sortis au bal ensemble . quelle surprise !! il deviendra vite un gentil voisin qui nous visitera très souvent .
une fois l'intérieur libéré de tout ce qui l'obstruait , on peut évaluer l'étendue des travaux qu"il faudra entreprendre pour avoir un espace habitable , et ce n'est pas rien ! il faut abattre des murs , refaire des sols et les fenêtres , l'électricité etc ...
Nous passons toutes les vacances et temps libres à travailler sans relâche , et le 31 décembre nous trouve au soir très tard à couler du ciment dans ce qui sera la salle à manger . Pas de réveillon , mais la satisfaction du travail bien fait dans la joie .
Courant 1973 , nous interrompons quelque temps les travaux pour préparer la communion solennelle de Philippe .
Philippe en communiant
Après le repas de communion , à Frahier
A suivre ....